Cancer : une association finance les tattoos de reconstruction mammaire

0 Partages

L’association Revivink aide les femmes victimes d’un cancer du sein à prendre en charge le coût d’un tatouage de reconstruction. Portrait signé Les Tatoueurs ont du Cœur.

Le cancer du sein en France : état des lieux

En 2018, la France métropolitaine a connu 58 000 nouveaux cas de cancer du sein et plus de 12 000 décès pour la même cause. Nombreuses sont celles que la maladie a privées d’un sein ou dont les corps doivent composer avec des cicatrices. Dans certains cas, la pose d’une prothèse n’est pas toujours possible, et la chirurgie réparatrice a ses limites. Mais le tattoo peut les transcender.

Que fait l’association Revivink ?

Revivink est née à Béziers, commune française située dans le département de l’Hérault en région Occitanie. Sa raison d’être ? Venir en aide aux femmes sortant de longues maladies, « pour leur réviviscence physique et morale », comme en atteste la page Facebook de l’association. Pour arriver à ses fins, l’organisme biterrois travaille avec « des tatoueurs et esthéticiennes […] sélectionnés par [ses] soins » et qui s’engagent « à respecter vos projets de reconstruction personnels ». Ces professionnel·les figurent dans l’onglet À propos de la page Facebook de Revivink.

Se faire financer un tatouage réparateur par Revivink

Mais l’association endosse bien plus que le rôle de simple annuaire : elle s’engage à prendre « financièrement en charge tout ou partie de cette réalisation ». Ses critères ? L’étude « d’un dossier qui devra être dument rempli et complété avec justificatifs ». Au mois de juillet 2020, Candice déclarait au journal Midi Libre : « Reconstruire une bonne image de soi après la maladie, c’est compliqué quand on est balafrée ! ». Cette membre du collectif témoigne : « On a dépensé tellement d’énergie pour se battre contre le cancer que c’est dur de repartir au combat ».

Contacter Revivink : informations pratiques

Intéressé·e par le projet ? Pour contacter Revivink, vous pouvez :

S’abonner à la newsletter

0 Partages