Une nouvelle technologie inspirée des vaccins pour des tattoos indolores

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En septembre 2022, des chercheurs américains ont affirmé avoir mis au point une nouvelle technique de tatouage indolore, basée sur un système de patchs. L’association Les Tatoueurs ont du Cœur vous en dit plus.

Une technologie issue de l’université d’Atlanta

Nombreux·ses sont les tatoué·es pour qui la douleur fait partie intégrante de l’expérience du tatouage. No pain, no gain, comme diraient les Américains – ou « on n’a rien sans rien », en bon français. Ce sont ces mêmes Américains qui, n’en déplaise aux masochistes de l’épiderme, ont développé une nouvelle technologie, qui prétend offrir l’expérience d’un acte de tatouage indolore.

Un petit tatouage rouge indolore

Cette innovation, on la doit aux chercheurs du Georgia Institute of Technology. Au mois de septembre 2022, le professeur Mark Prausnitz, du prestigieux organe universitaire d’Atlanta, livrait les résultats de ses recherches conduites en laboratoire. Son équipe aurait mis au point une technique basée non pas sur les aiguilles actuelles des dermographes, mais sur des micro-aiguilles – les mêmes utilisées pour les campagnes de vaccination.

Un système de tatouage proche du patch

« En disposant les micro-aiguilles selon la forme du tatouage souhaitée, chacune d’entre elles agit comme un pixel », rapporte le média Slate. « Mises les unes près des autres, elles peuvent former une image, avec une grande variété de couleurs possibles ». Une sorte de patch qui, par ailleurs, pourrait s’auto-administrer.

Un patch pour des tattoos indolores

Le professeur Mark Prausnitz l’assure pourtant : « L’objectif n’est pas de remplacer tous les tatouages, qui sont souvent des œuvres d’art créées des mains de tatoueurs ». Le chercheur imagine une application médicale plutôt que cosmétique, du moins dans un premier temps. Autre bémol de taille : à ce stade de la recherche, ces tattoos ont une durée de vie maximale d’un an. Mais l’équipe planche déjà sur un moyen de les rendre éternels. Aussi éternels que le métier de tatoueur ?

Crédits photographiques : Song Li, Georgia Tech

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