Entré en vigueur le 30 octobre 2020, le 2ème confinement national a exigé la fermeture de tous les studios de tatouage du pays. Pour autant, certaines activités de tatouage restent-elles autorisées ? Les Tatoueurs ont du Cœur font le point.
Un nouveau décret qui exclue toute dérogation liée au tatouage
Du 16 mars au 10 mai 2020, les professionnel·les du tatouage avaient dû mettre la clé sous la porte pour contenir la première vague de Covid-19. Le répit aura été de modeste durée, puisque ces mêmes professionnel·les ont été poussé·es à fermer boutique momentanément, cinq mois plus tard. Le décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 « prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire » (accessible en ligne) liste les activités autorisées à accueillir du public depuis le 30 octobre. Celles liées au tattoo en sont exclues.
Ateliers privés ou tatoueurs « à domicile » : pour eux aussi, c’est non
Les studios de tatouage, c’est donc terminé jusqu’au moins le début du mois de décembre 2020 – dans les perspectives les plus optimistes. Mais quid des ateliers privés ? La réponse est sans appel : la restriction s’applique à l’intégralité des activités de tatouage, sans aucune exception. Une situation dramatique pour tous les acteurs et toutes les actrices du secteur, d’autant plus qu’elle constitue un terrain fertile pour les tatoueurs clandestins peu scrupuleux à l’idée de « récupérer » les fans de tattoo en mal de prestataires.
Là aussi, Les Tatoueurs ont du Cœur se veulent clairs : les prestataires se déplaçant au domicile de leurs client·es, exerçant leur activité dans des locaux non déclarés ou sans avoir été formés aux conditions d’hygiène et de salubrité comme l’exige la loi, sont dans l’illégalité.
Notre association réalise le caractère particulièrement traumatique de ce second confinement pour tous les professionnels et toutes les professionnelles de l’encrage. Notre équipe manifeste son soutien sans réserve à ses consœurs et confrères.