Une récente étude montre que 8 Français sur 10 déclarent n’avoir aucun a priori sur un·e collègue tatoué·e… mais qu’ils sont tout autant à penser que cela peut peser dans une carrière.
1 Français sur 5 est désormais tatoué
L’agence d’intérim Qapa a lancé un ambitieux sondage en interrogeant quelques 4,5 millions de candidats. L’occasion, pour l’entreprise comme pour le public, d’en savoir un peu plus sur la vision que les Françaises et Français ont du tatouage en milieu professionnel. Premier constat : selon l’enquête, 1 Français sur 5 est désormais tatoué. Parmi eux, ce sont les femmes qui sont les plus nombreuses à s’être laissées tenter par cette ornementation : elles sont 21 % à avoir la peau encrée, contre 17 % chez les hommes.
Plus d’1 Français tatoué sur 2 a dû faire face à des remarques désobligeantes
Toujours selon Qapa, 77 % des individus tatoués ont opté pour la discrétion ; leur tattoo est en effet invisible lorsqu’ils sont en tenue de travail. Et pour certains, c’est tant mieux… Voyez plutôt : plus d’1 Français tatoué sur 2 a déjà dû affronter une remarque négative sur son tatouage. Une fois de plus, les femmes sont désavantagées : ces dames sont plus exposées aux critiques (58 % de victimes recensées par le sondage) que ces messieurs (ils sont 47 % à s’être plaint).
Les femmes plus critiques envers les tattoos que leurs homologues masculins
Paradoxalement, ce sont les femmes qui sont les plus critiques envers leurs collègues tatoué·es : 48 % d’entre elles ont déjà formulé une remarque négative contre une consœur ou un confrère arborant un tattoo, contre 33 % seulement des hommes.
Des tatouages à regrets
L’autre chiffre important à retenir, c’est celui-ci : 82 % des sondés déclarent qu’avoir des collègues portant des tatouages ne les dérangent pas. Mais si chacun·e fait preuve d’ouverture à titre individuel, tout le monde pense que les mentalités sont encore très conservatrices vis-à-vis du tatouage. En effet, ils sont presque autant (83 %) à penser qu’un tatouage peut freiner une carrière. Le sondage de Qapa nous apprend enfin que 61 % des salariés tatoués, s’ils devaient se refaire encrer aujourd’hui, ne le feraient pas pour des raisons professionnelles.