Dans une curieuse expérience artistico-sociologique, 61 inconnu·es à travers le monde ont accepté de se faire tatouer un tattoo qui les connecte toutes et tous entre elleux.
Une idée de l’enseigne Momondo
Peut-on faire d’une initiative mercantile, un objet mêlant art, sociologie, voire message d’apaisement ? Les Tatoueurs ont du Cœur vous laisse seul·es juges avec l’exemple de Momondo. Bien avant la crise de Covid-19 – un temps où les accolades sans masques étaient encore monnaie courante –, le comparateur de vols a eu l’idée de réunir 61 femmes et hommes issus des quatre coins du monde pour tourner une vidéo qui, depuis, a été visionnée plus de 5 millions de fois sur YouTube.
Une œuvre baptisée « The World Piece »
Le principe ? Avant le tournage de la vidéo, chacune de ces personnes issues d’horizons géographiques (Taïwan, Suède, Liban, Rwanda, Belgique – pour ne citer qu’eux), religieux ou politiques différents a confié son dos aux aiguilles d’un tatoueur. Chaque pièce tatouée partage des points communs avec les 60 autres : une ligne noire qui traverse la zone dorsale d’une épaule à l’autre ou d’un biceps à l’autre avec, en son centre, un motif linéaire et épuré.
Près de 60 tatouages qui, ensemble, n’en forment qu’un
Séparément, ces tatouages ne sont que des pièces parmi tant d’autres. Mais lorsque sont réunis les 61 individus qui les arborent, les tattoos se relient et se connectent pour former une monumentale fresque d’encre et de chair.
61 tattoos connectés : voir la vidéo
À l’association Les Tatoueurs ont du Cœur, l’initiative nous a particulièrement plu. Alors nous nous sommes dit que pour pallier à la morosité ambiante et pour faire un pied-de-nez à la distanciation sociale, nous vous offririons de voir ou revoir ces quelques minutes de belle unité :
https://youtu.be/0L48Ab4W8m0